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Avancée....
L'Afrique du Sud est devenue le premier pays africain à approuver les
mariages entre personnes du même sexe.
Le projet de loi a été approuvé à une très large majorité (230 voix pour 41 contre).
Le projet de loi a été introduit après que la cour suprême ait jugé
dans un arrêt de l'année dernière que les lois existantes étaient
discriminatoires vis-à-vis des homosexuels.
L'ANC, le parti de Thabo Mbeki, a demandé à tous ses députés
d'approuver la loi, malgré l'opposition de l'église et de certains
leaders traditionnels.
La loi prévoit maintenant que l'union entre deux personnes sera
enregistrée par un mariage ou une union civile, alors que la loi
actuelle définissait le mariage comme une "union entre un homme et une
femme".
Durant les débats sur les votes, le ministre de l'intérieur, Nosiviwe
Mapisa-Nqakula a déclaré que "l'Afrique du Sud devait résister à la
tentation de lutter et de résister à toutes les formes de
discrimination , y compris l'homophobie."
Mais l'église n'avait pas le même point de vue : le cardinal Wilfrid
Napier, président de la conférence sud-africaine des évêques
catholiques qualifiait le projet de loi de "coup porté à la démocratie".
Le leader d'un parti chrétien, le révérend Kenneth Meshoe, est même
allé jusquà dire aux députés que les personnes votant en faveur de loi
sur le mariage homosexuel feraient face à la colère divine...
Cependant, des associations gay ont critiqué le projet de loi car celui
ci donne la possibilité aux élus célébrant les mariages de refuser de
célébrer un mariage entre personnes du même sexe si cela va à
l'encontre de leur "conscience, croyance et religion".
La cour suprême avait fixé la date limite de la légalisation des
mariages homosexuels au 1er décembre. La décision de la cour suprême
était basée sur la constitution sud-africaine, la première au monde à
bannir spécifiquement la discrimination sur la base des orientations
sexuelles.
L'Afrique du Sud est bien un pays à part sur le continent africain où
l'homosexualité est non seulement taboue, mais condamnée par la
majorité de la population qui y voit une pratique déviante. La
publication de listes de présumés homosexuels au Cameroun avait ainsi
déclenché une véritable tempête dépassant les frontières du pays.SOURCE : http://www.grioo.com/info8417.html
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