• Compte rendu du 16 mai 2007
    Stand d'information sur la place de l'Horloge
    Nîmes


    Notre manifestation à l'occasion de la journée de lutte contre l'homophobie a été une première sur Nîmes et comme toutes les premières, il y a eu des bonnes et des mauvaises choses.

    + Le premier point positif a été la facilité de la mise en place de l'action. La mairie nous a suivis d'emblée, ce qui prouve du cautionnement de la ville pour ce sujet sensible qu'est l'homophobie.

    + Les médias ont aussi prouvé de leur intérêt. Ainsi la radio France Bleue Gard Lozère, Télé Miroir et le journal Midi Libre ont pu diffuser l'information, ce qui nous apporte énormément au niveau crédibilité, publicité et reconnaissance de la journée - qui ne l'oublions pas n'était que la troisième ! Rappellons aussi que l'an dernier à la même date, la charte inter-associative avait été signée et qu'il y avait eu qu'un petit article dans le journal.

    + La collaboration avec l'association Démocratie&Courage était logique pour cette journée. Nous étions complémentaires : deux publics différents, deux styles différents, mais un seul et même but : la lutte contre les discriminations.

    - Par contre, je trouve dommage qu'il n'y ait eu que deux associations présentes sur neuf concernées et conviées. C'est à se demander si l'inter associatif a un sens !

    + Heureusement que les membres de HopenU se sont impliqués dans ce projet. Merci à ceux qui se sont mobilisés pour que cette journée se fasse et se passe bien. Je pense particulièrement à Christelle pour l'assurance, à Marinne pour les communiqués de presse, à Adrien pour la documentation et les photocopies d'urgence, à Mélissa pour la gestion de l'atelier peinture et pour le dépassement de sa timidité, à Sania pour tout son dévouement en période de partiels, à Paco pour sa relève au pied levé, à Cécile et David pour les couleurs verte et jaune, à Anne-Flore pour son arc-en-ciel et à toutes les petites mains qui ont contribué au remplissage des questionnaires.

    - Par contre, je déplore l'absence d'un grand nombre d'adhérents. Certains étaient bien évidemment excusés à cause des révisions et/ou du travail mais d'autres ne s'en sont même pas donné la peine ! Ne se sont-ils pas sentis concernés par la lutte contre l'homophobie ? La question reste ouverte.

    - De même pour le débat au Dip Lounge où seulement sept membres étaient venus y assister. Ce qui reste dommage pour un événement de cette qualité dans notre ville. Ce n'est pas comme si Hussein Bourgi, le président du collectif de lutte contre l'homophobie de Montpelier, venait débattre tous les jours sur l'homophobie dans le milieu du travail.

    - Et je rappellerai que HopenU n'est pas une maternelle et que lorsque vous vous identifiez en tant que membres, vous devez agir de manière responsable. L'image de l'association est en jeu, ce n'est pas qu'une affaire personnelle.

    - Aussi, je rageais quand, jusqu'à 14h15, seulement deux hopenuettes étaient sur la place de l'Horloge à devoir installer et assurer le début du stand. Je rappelle que les décisions de projets sont collectives, tout comme leur préparation et leur mise en place.

    + Sinon, en tant que chef de projet, je peux vous assurer que je suis fière de cette journée, de ce qu'on a pu accomplir ensemble : la gestion complète d'un stand d'information pour nous et pour une autre association.
    Et j'en suis d'autant plus fière que grâce à notre travail, 110 questionnaires ont été remplis. Démocratie&Courage nous remercie 110 fois. Ils ne s'attendaient pas à autant de succès. Nous non plus d'ailleurs, il faut avouer que les facteurs risque étaient forts dans notre petite ville, un après-midi de semaine ! Mais au final, nous avons été très bien accueillis, les passants venaient quelque fois d'eux même poser des questions et les questionnaires n'étaient que très rarement refusés. Le stand n'a pas désempli et a attiré toute sorte de personnes, d'âge et d'horizon divers. Si toutes ces personnes ont réfléchi à l'homophobie et en ont parlé autour d'elles, l'objectif a été plus qu'atteint, sans compter que nous avons fait 15euros de bénéfice sur la vente de sucettes et que notre œuvre collective commémorative du 16 mai 2007 a été achevée.
    Nous pouvons être fiers d'avoir été acteurs et vecteurs de la lutte mondiale contre l'homophobie.


    Compte rendu du 17 mai 2007
    Stand d'information sur la place de la Comédie
    Montpellier

    La présence de HopenU sur le forum associatif pour la journée de lutte contre l'homophobie de Montpellier a été décidé au pied levé. C'est Démocratie&Courage qui nous a rendu la pareille en nous faisant une place sur leur stand. Du coup, nous étions seulement six membres et notre implication s'est tournée vers l'information, les questionnaires, et le tractage.

    La journée tournait autour de l'homophobie dans le milieu sportif avec pour slogan « homo-hétéro : un sport de combat ». Des tapis d'herbe synthétique avaient été installés sur la place, un terrain de badmington, un de volley et deux de pétanque étaient ouverts au public. L'ambiance était conviviale malgré la compétition, l'équipe de Démocratie&Courage a eu le plaisir de remporter le tournoi de pétanque.
    La manifestation a été bien accueillie, il y a eu beaucoup de présence, la place de la Comédie était bondée ! Plusieurs facteurs ont joué tels que le fait que ce soit un jour férié et qu'il y ait une démonstration de danse en milieu d'après-midi, ce qui a apporté un public différent qui ne serait peut-être pas venu autrement. Et puis il faut dire que Montpellier est une ville plus vivante que Nîmes, c'est un fait.
    Pour donner un chiffre, 245 questionnaires ont été remplis entre 10h et 18h par des personnes aussi diverses que variées et il ne restait que très peu de chaises libres sur les cinquantaines installées pour le débat sur l'homophobie dans le sport, présenté par Hussein Bourgi et l'association le Chemin des Cimes.

    L'organisation de cette manifestation à Montpellier est importante dans la région et a un impact positif sur l'essence même de la lutte contre l'homophobie, donc il faudrait se soucier d'une meilleure organisation pour HopenU pour 2008.


    Julie - Chargée de l'interassociatif pour HopenU

    Julie va probablement m'en vouloir, mais je ne peux pas m'empêcher de mettre mon grain de sel et de rajouter un petit quelque chose que je trouve qui manque à cet article. Julie, merci et félicitations. J'explique, ce projet est à son initiative, elle voulait faire quelque chose pour le 17 Mai, ça s'est fait et très bien passé grâce à elle, en plus à la base on ne devait pas avoir de stand à Montpellier, et c'est encore grâce à elle que nous avons pu participer à cette journée.

    Voyons Julie, tu abuse, tu as oubliée de féliciter la personne la plus méritante, lol. Sérieux, je sais que tu avais peur du résultat mais on ne pouvait pas attendre mieux, merci pour tout.

    Christelle - Secrétaire


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  • Retour sur l'agression à Nîmes aux jardins de la Fontaine

    Il semblerait qu'une rumeur de pédophilie soit à l'origine de l'agression de deux gays, dans la nuit du 18 au 19 juillet, dans les jardins de la Fontaine, un lieu de drague homo de Nîmes, dans le Gard. Depuis quelques semaines, une rumeur a effectivement fait le tour de la ville selon laquelle des pédophiles auraient fréquenté ces lieux de drague homo. Les auteurs des violences avaient l'intention «de débusquer des pédophiles», ce qu'ils avaient affirmé lors de l'altercation, a expliqué à tetu.com l'une des deux victimes. Les deux hommes ont depuis tous deux déposé plainte contre X pour ces faits d'agression. Le Centre gay et lesbien de Nîmes a dénoncé «cet acte homophobe inacceptable» et a «déploré la recrudescence de ce type d'agressions à Nîmes et sur le territoire national». Le Collectif contre l'homophobie de Montpellier, saisi de l'affaire, a lancé un appel à témoins pour tenter d'identifier les agresseurs. Le collectif invite également d'éventuelles autres victimes à se faire connaître. Leur silence et celui «des témoins potentiels ne doivent pas assurer l'impunité aux agresseurs. L'anonymat et la discrétion seront garantis à tous les appelants.»

    Collectif contre l'homophobie: 06 70 13 16 26
    ou collectifcontrelhomophobie@hotmail.com


    NB : je """"rigole"""" toujours autant quand des gens arrivent à me dire que l'homophobie n'existe plus...
    Malheureusement cette "expérience" montre bien le contraire.... Et montre surtout l'amalgame stupide et injustifié qui est fait entre homo/pédophile....






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  • L'homophobie sous toutes ses formes

    L'homophobie est une forme de racisme qui part du postulat que l'hétérosexualité bénéficierait d'un statut supérieur à l'homosexualité. Elle désigne l'hostilité implicite ou explicite subie par les homosexuels.

    Cette inimité relève de la peur, de la haine, de l'aversion ou encore de la désapprobation envers l'homosexualité.

    L'homophobie se décline et prend plusieurs formes; passant de l'homophobie "théorisée" à l'homophobie "culturelle" qui n'est ni une peur innée, ni une réflexion construite mais souvent un trait culturel acquis au contact d'une société globalement homophobe par habitude.


    L'homophobie "théorisée"

    Fondée sur des thèses religieuses, philosophiques, politiques ou scientifiques. Désignant l'homosexualité comme un danger pour les sociétés humaines.

    Les religions continuent à condamner l'homosexualité mais ont perdu tout leur pouvoir juridique ou pénal dans les Etats non théocratiques.De nombreux croyants vivent mal leur homosexualité, ils se retrouvent en conflit avec la morale de leur religion tout en étant confrontés aux préjugés de notre société qui trouvent racine dans la morale judéo-chrétienne.

    La qualification de relations homosexuelles comme""normales" n'est pas unanimement acceptée par les scientifiques. Ceci dit, tous les essais pour prouver une différence anatomique ou fonctionnelle différenciant l'homosexuel de l'hétérosexuel ont été négatifs et n'ont abouti à rien.

    Cette forme d'homophobie ne repose sur aucune vérité et devient cependant dangereuse et trés violente. Elle combat l'homosexualité et repose sur des clichés, milite pour l'exclusion et la pérsecution.


    L'homophobie "culturelle"

    C'est sa forme la plus répandue et la plus inconsciente.Elle fait partie du quotidien et n'est quasiment jamais dénoncée quand elle se présente.Elle repose essentiellement sur une accumulation d'idées reçues, de croyances et de préjugés difficiles à faire évoluer.

    Ses manifestations commencent par le fait de considérer que l'homosexualité est " tolérable", qu'elle peut etre "avouée "comme une faute. Ce sont également toutes les insultes sur les cours de récréation ou dans les stades qui associent les homosexuels à des humains inférieurs et méprisables.


    L'homophobie "intériorisée"

    L'adolesence marque le début d'un long cheminement et c'est généralement à cette période que se détermine nos orientations sexuelles. Cette découverte est parfois difficile, car, depuis la plus tendre enfance, lesbiennes, gays et bisexuel-les grandissent dans un environnement qui fait peu référence à l'homosexualité. C'est ainsi que dans leur famille ou à l'école, ils subissent les homophobies culturelles et théorisées, et les intègrent.

    L'homophobie intériorisée s'explique par la difficulté de chaque individu à s'affranchir de tout ou d'une partie de son éducation et de ses influences passées. Cela se traduit parfois par une dévalorisation et une perte d'estime de soi.




    L'homophobie reste d'actualité en France


    Discours haineux, incitation à la discrimination, violence verbale, psychologique et physique. Persécutions allant parfois jusqu'au meurtre, l'homophobie existe bel et bien et se manifeste dans tous les domaines qu'ils soient publics ou privés. Empruntant différentes formes de discrimination, violant le principe de l'égalité dans l'ombre des restrictions injustifiées et abusives, empiétant le principe de la liberté religieuse et le droit de liberté de conscience.

    Le rapport 2004 de SOS homophobie"0810108135" témoigne et rappel à quel point l'homophobie reste violente.

    Aujourd'hui plusieurs associations ont vu le jour, permettant à chacun de connaitre ses droits et de se défendre de manière plus efficace. Bien qu'elles aient été fortement saluées, ces initiatives restent encore insuffisantes, en pérpetuelle confrontation aux préjugés, à l'intolérance, aux stéréotypes et à la violence. Au tant dire que les mentalités doivent encore évoluées afin de faire valoir les droits de chacun, et combattre fermement toute forme de racisme et de discrimination, fondée entre autre sur l'orientation sexuelle.


    Par M et F

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  • L'homophobie est une forme de racisme qui part du postulat que l'hétérosexualité bénéficierait d'un statut supérieur à l'homosexualité. Elle désigne l'hostilité implicite ou explicite subie par les homosexuels.

    Cette inimité relève de la peur, de la haine, de l'aversion ou encore de la désapprobation envers l'homosexualité.

    L'homophobie se décline et prend plusieurs formes; passant de l'homophobie "théorisée" à l'homophobie "culturelle" qui n'est ni une peur innée, ni une réflexion construite mais souvent un trait culturel acquis au contact d'une société globalement homophobe par habitude.


    L'homophobie "théorisée"

    Fondée sur des thèses religieuses, philosophiques, politiques ou scientifiques. Désignant l'homosexualité comme un danger pour les sociétés humaines.

    Les religions continuent à condamner l'homosexualité mais ont perdu tout leur pouvoir juridique ou pénal dans les Etats non théocratiques.De nombreux croyants vivent mal leur homosexualité, ils se retrouvent en conflit avec la morale de leur religion tout en étant confrontés aux préjugés de notre société qui trouvent racine dans la morale judéo-chrétienne.

    La qualification de relations homosexuelles comme""normales" n'est pas unanimement acceptée par les scientifiques. Ceci dit, tous les essais pour prouver une différence anatomique ou fonctionnelle différenciant l'homosexuel de l'hétérosexuel ont été négatifs et n'ont abouti à rien.

    Cette forme d'homophobie ne repose sur aucune vérité et devient cependant dangereuse et trés violente. Elle combat l'homosexualité et repose sur des clichés, milite pour l'exclusion et la pérsecution.


    L'homophobie "culturelle"

    C'est sa forme la plus répandue et la plus inconsciente.Elle fait partie du quotidien et n'est quasiment jamais dénoncée quand elle se présente.Elle repose essentiellement sur une accumulation d'idées reçues, de croyances et de préjugés difficiles à faire évoluer.

    Ses manifestations commencent par le fait de considérer que l'homosexualité est " tolérable", qu'elle peut etre "avouée "comme une faute. Ce sont également toutes les insultes sur les cours de récréation ou dans les stades qui associent les homosexuels à des humains inférieurs et méprisables.

    L'homophobie "intériorisée"

    L'adolesence marque le début d'un long cheminement et c'est généralement à cette période que se détermine nos orientations sexuelles. Cette découverte est parfois difficile, car, depuis la plus tendre enfance, lesbiennes, gays et bisexuel-les grandissent dans un environnement qui fait peu référence à l'homosexualité. C'est ainsi que dans leur famille ou à l'école, ils subissent les homophobies culturelles et théorisées, et les intègrent.

    L'homophobie intériorisée s'explique par la difficulté de chaque individu à s'affranchir de tout ou d'une partie de son éducation et de ses influences passées. Cela se traduit parfois par une dévalorisation et une perte d'estime de soi.


    La Lutte contre l'homophobie
    L'homophobie reste d'actualité en France


    Discours haineux, incitation à la discrimination, violence verbale, psychologique et physique. Persécutions allant parfois jusqu'au meurtre, l'homophobie existe bel et bien et se manifeste dans tous les domaines qu'ils soient publics ou privés. Empruntant différentes formes de discrimination, violant le principe de l'égalité dans l'ombre des restrictions injustifiées et abusives, empiétant le principe de la liberté religieuse et le droit de liberté de conscience.

    Le rapport 2004 de SOS homophobie"0810108135" témoigne et rappel à quel point l'homophobie reste violente.

    Aujourd'hui plusieurs associations ont vu le jour, permettant à chacun de connaitre ses droits et de se défendre de manière plus efficace. Bien qu'elles aient été fortement saluées, ces initiatives restent encore insuffisantes, en pérpetuelle confrontation aux préjugés, à l'intolérance, aux stéréotypes et à la violence. Au tant dire que les mentalités doivent encore évoluées afin de faire valoir les droits de chacun, et combattre fermement toute forme de racisme et de discrimination, fondée entre autre sur l'orientation sexuelle.





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